Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Aux Amants de la truie

Aux Amants de la truie
Publicité
Archives
Aux Amants de la truie
13 décembre 2011

We honor the silence: DI6

He stood like Jesus
He smelled like heaven
His eyes were winter

Our story is
the march of the lonely
the march of the lonely
the march of the lonely

Come to me
in my darkness
my dark hero
my tall stranger

Tears of sweat
cry from your body
the strength and the cruelty
in your gentle nature

We honour the silence
between ourselves
between ourselves

Publicité
Publicité
3 décembre 2011

Harpocrate.

Je sais bien Stratoclès, que tu as été ébranlé par ce qui est arrivé. Mais je sais aussi qu'il me faudrait amener au jour l'homme qui repose maintenant en toi. Car l'incertitude complète dans laquelle tu te trouves, et le fait que tu réfléchisses sur ce qui c'est passé, d'où et comment cela est arrivé, sont le signe évident que l'âme qui se trouve en toi est troublée. Quant à moi, l'embarras, le doute et la stupeur qui sont en toi me disposent favorablement. Mets donc au monde l'enfant que tu portes et ne te contente pas de te livrer aux douleurs de l'enfantement. Je ne suis pas inexpert en matière d'accouchement, pas plus qu'en matière de divination. Ce que tu enfantes, moi je l'aime ; ce que tu tais, moi j'en suis épris ; ce qui est à l'intérieur moi je le ferais grandir. Je connais celui qui se tait. Je connais celui qui désire.

Actes d'André grecs.

16 octobre 2011

L'homme et son Ange.

Lorsque ton coeur te dit la nuit ou le jour: Debout, prie. Sache que c'est l'ange qui se tient auprès de toi qui te parle. Et lorsque tu te mets debout, lui-même se tient auprès de toi et prie avec toi.

Apophtegme anonyme.

16 octobre 2011

XIII

Rien de plus misérable que l'homme qui tourne autour de tout, qui scrute, comme on dit, "les profondeurs de la terre", qui cherche à deviner ce qui se passe dans les âmes d'autrui, et qui ne sent pas qu'il suffit d'être seul en face du seul génie qui réside en lui, et de l'honorer d'un culte sincère. Ce culte consiste à le conserver pur de passion, d'inconsidération et de mauvaise humeur contre ce qui nous vient des Dieux et des hommes. Ce qui vient des Dieux, en effet, est respectable en raison de leur excellence; ce qui vient des hommes est digne d'amour, en vertu de notre parentée commune; digne aussi parfois d'une sorte de pitié, en raison de leur ignorance des biens et des maux, aveuglement non moindre qui nous prive de distinguer le blanc d'avec le noir.

Marc Aurèle, pensées pour moi-même, livre II.

15 octobre 2011

D'autres, Antiphon, se réjouissent de posséder un

D'autres, Antiphon, se réjouissent de posséder un beau cheval, un chien, un oiseau ; moi, je me réjouis, et bien davantage, d'avoir des amis vertueux, et, si je sais quelque chose de bien, je le leur enseigne, et les présente à d'autres, que je crois capables de les aider à progresser dans la vertu. Je déroule et parcours en compagnie de mes amis les livres où les anciens sages ont déposé leurs trésors. Si nous y voyons quelque chose de bien, nous le recueillons, et nous regardons comme un grand profit de nous être utiles les uns aux autres.

Socrate d'après Xénophon, Mémorables.

Publicité
Publicité
11 mai 2011

(...)

Je peux regarder derrière les vitres
Des heures durant
Comme j'assiste à une messe
Désirant... désirant

Je ne suis pas Peeping Tom

Avec le temps j'apprends à aimer ce pourquoi je pensais n'avoir aucun goût
Je viens de loin même si mon lointain est encore très proche

Je n'arrive plus à raisonner en homme/ femme sexualité pas sexualité, sacré/ sacrilège

Ma fée qui se déshabille
Son odeur

Une passante
Un passant

Un verre de Nikka

Quelques pages de Platon par une après-midi solaire

Le vertige silencieux de la Lune

Le fascinus d'un dieu murmurant

Qui pourrait interdire cela à un petit enfant ?

19 mars 2011

La chute dans le temps (cut-up).

00. Notre ancêtre frayait avec Dieu, l'épiait et était épié. Rien de bon ne pouvait en résulter.

01. Malheur à ceux qui savent qu'ils respirent malheur encore plus à ceux qui savent qu'ils sont hommes.

02. Ombres aux prises avec des simulacres, un somnanbule qui se voit marcher, qui contemple ses mouvements sans en discerner la direction, ni la raison.

03. Promus au rang d'incurables, nous sommes matière endolorie, chair hurlante, os rongés de cris, et nos silences eux-mêmes ne sont que des lamentations étranglés.

04. Il n'est pas bon pour l'homme de se rappeler qu'il est homme.

05. Prospecter n'importe quel monde sauf celui-ci, s'abîmer dans un hymne silencieux à la vacuité.

06. Il est milles fois préférable de faire voeux de folie ou de se détruire en Dieu que de prospérer à la faveur de simulacres.

07. Une prière inarticulée jusqu'à l'hébétude où l'orgasme pèse plus lourd que toutes les idées.

18 mars 2011

21/11/09

Il n'est plus le temps pour se désister et pourtant je me désiste, laissant mes sens en patûre à mes démons intérieurs. Maître implacable, tu me fais boire le calice jusqu'à la lie.

***

J'aurais bien dû tâcher de prier, se dit-il; cela eût mieux valu que de rêvasser dans le vide ainsi sur une chaise; mais prier ? Je n'en ai pas le désir; je suis hanté par le catholiscisme, grisé par son atmosphère d'encens et de cire, je rôde autour de lui, touché jusqu'aù larmes par ses prières, pressuré jusqu'aù moelles par ses psalmodies et par ses chants. Je suis bien dégouté de ma vie, bien las de moi, mais de là à mener une autre existence il y a loin ! En Route. Joris-Karl Huysmans. p.74

***

Ce qui reste incompréhensible, par exemple, c'est l'horreur initiale, l'horreur imposée à chacun de nous, de vivre; mais c'est là un mystère qu'aucune philosophie n'explique. ibid p.84

 

18 mars 2011

17/11/09

Je ne suis pas encore prêt ! je n'ai que ce mot là à la bouche... pas encore près à tirer un trait sur le passé. A allez librement de l'avant. J'ai écris aussi mal, que j'ai mal. Je doute, personne pour m'aider. Il semblerait que mon corps exige l'inverse de ma volonté -qu'il souhaite rester recroquevillé sur lui-même, en souffance, à rebours.

***

Ai passé une longue partie de la nuit terrorisé par l'iminence de ma mort. Il n'est plus le temps de se désister.

18 mars 2011

16/11/09

Encore rêvé avant hier que je prenais le train avec d'anciens amis de lycée, que je n'avais encore une fois pas de billet, que je tentais d'échapper aux contrôleurs avec violence en prenant en otage tout le train. Depuis des années je dois faire ce genre de rêve, je ne sais pas, au moins une à deux fois par semaine.

Cette nuit j'ai rêvé que je supervisais la démolition d'un immeuble qui menaçait à tout moment de s'écrouler.

***

C'est vers toi que je marche, certes. Mais je n'ai pas encore mesuré l'exigence de cette épreuve d'humilité.

***

Donnez-nous seigneur, l'accroissement de la foi, de l'espérance et de la charité. (XIIIe dimanche de Pentecôte).

Seigneur venez en aide à mon incrédulité. Marc, IX, 24.

***

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité