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Aux Amants de la truie
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Aux Amants de la truie
24 juillet 2008

Fragments arrachés à la va-vite de mon carnet (bis)

Nous sommes tous les ancêtres d’un dieu, et, par nos plus profondes solitudes, nous plongeons dans les millénaires à venir jusqu’à son commencement. Rilke

Trop, souvent, trop toujours, je crois saisir la réalité à pleines mains, alors que je n’ai à peine fait que l’effleurer du bout des doigts. Elle était pourtant là, éphémère larme de rosée au creux de ma paume...  Je n’ai pas su ordonner ma pensée, trouver le signe qui aurait pu la fixer. Trop souvent, trop toujours les mots ont finit par m’échapper, ont été incapable de rendre compte –de nommer ( ?) de manière précise cette vague impression de lucidité.

Ne change rien ! Laisse-toi métamorphoser.

Il y a bien eu un crucifié, et il y a bien eu une passion mais le christianisme n’a rien eu à voir là-dedans.

Qu’elle me tende Sa croupe pour que je m’y extasie de vin, ma petite biche de Beltane poursuivie par un jeune brocart sous l’étoile du matin.

J’ai beau crier sur tous les toits mon désir de joie simple, je reste difficile à rassasier. Me voilà encore à geindre du fond de mon étable, à ruminer ma sécheresse, mes doutes, mes incertitudes. A défaut de ruminer du bon foin.

Les quatre coupes de Liber d’après Apulée :

La première pour la soif ;

La seconde pour la joie ;

La troisième pour la volupté ;

La quatrième pour la folie.

Il existe un réel décalage entre l’image que l’on se fait de nos croyances -de nos manies et leur réalité. Ce qui me transforme n’est pas forcément ce que je crois qui me transforme. Il est illusoire de chercher à avoir un contrôle sur cela.

Et surtout "rien", je ne sais "rien", je gémis comme un enfant malade, dont la mère attentive tient le front (bouche ouverte sur la cuvette). Mais je n’ai pas de mère, l’homme n’a pas de mère, la cuvette est le ciel étoilé (dans ma nausée c’est ainsi).  Georges Bataille

Tout passe, tout … Que je dérade, que je m’en revienne. Peu importe que ces successions de crises d’angoisses me deviennent parfois insurmontables. Le vrai nom du Mat est Amor.

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