Variations sur et en dessous
Je caresse le cercle avec mon souffle avec mes pierres avec ma craie Le regard fier d'être au pied du dieu et de me remâcher de ce vin et de cette poussière
Je veux qu'il ne soit qu'une joie
Avoir la tête plongée
Dans la caverne où brille
L'Amour-nuit, l'immensité étoilé
Je caresse ce corps qui se roule, ce corps qui s'enthousiasme si sensuel, si sexuel jusqu'à m'en éprouver de désir fou
Et je pleure de chaudes larmes en apercevant celle qu'ils nomment rien mais qui ici est Elle
Et je danse ce rythme entêtant cette allure qui me rappelle à la saison de l'innocence
Pendant longtemps j'ai cru qu'entre la main du Maître et mon cou était une chaîne
Cela était d'ailleurs peut-être vrai face aux hommes et face au jour
Désormais mes yeux à l'envers savent que ce cheveu est aussi le fil d'arachné qui me mènera jusqu'à l'Origine
Jusqu'à l'implacable Mystère du point.